Les cookies vous permettent d'améliorer votre expérience sur le site de Culture Lanaudière. En utilisant ce site, vous acceptez de recevoir des cookies conformément à notre politique sur les cookies.
Vous n’avez ni le temps ni l’énergie d’être actif·ve partout ? La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas à l’être. En choisissant la bonne plateforme en fonction de votre pratique artistique, vous pouvez maximiser votre rayonnement… sans vous épuiser.
Pourquoi choisir, plutôt que tout faire ?
Beaucoup d’artistes ou d’organismes culturels s’inscrivent sur toutes les plateformes… puis n’arrivent plus à les alimenter. Résultat : des pages inactives, des messages qui restent sans réponse, ou des contenus qui ne trouvent pas leur public.
Il vaut mieux être cohérent et présent là où se trouve votre public cible que de tenter de tout faire sans stratégie.
Avant de publier plus, demandez-vous : où suis-je le plus pertinent·e ?
Quelle plateforme pour quelle pratique artistique ?
Voici un tour d’horizon des trois principales plateformes sociales, avec leurs forces, leurs limites, et pour qui elles sont particulièrement efficaces.
Instagram
Visuel, esthétique, narration en images
Idéal pour : arts visuels, métiers d’art, danse, mode, design, art public, installations, photographie, illustration.
Forces :
Met en valeur les œuvres et les ambiances.
Fonctionne très bien avec les stories, carrousels, reels.
Bon outil de storytelling visuel.
À savoir :
Demande une constance visuelle (style, tonalité).
L’algorithme valorise l’engagement, pas juste la quantité.
Petit plus : L’onglet “Boutique” peut être utile pour les artistes qui vendent des œuvres ou objets.
Recommandé si votre art se vit d’abord avec les yeux.
TikTok
Créativité, spontanéité, contenus courts et viraux
Idéal pour : musique, théâtre, humour, arts de la scène, processus créatif, coulisses, contenus éducatifs ou décalés.
Très fort potentiel de visibilité organique (même sans abonnés).
Parfait pour les créateur·trices à l’aise devant la caméra.
Encourage l’expérimentation, les tendances, les séries.
Nécessite du rythme, un minimum de montage (mais rien de pro).
Public plus jeune (18–35 ans surtout).
L’humour, l’émotion ou la surprise y sont très bien reçus.
Recommandé si vous avez une approche vivante, ludique, pédagogique ou performative.
Facebook
Communauté, diffusion d’événements, réseau local
Idéal pour : organismes culturels, diffuseurs, projets communautaires, événements, écrivain·es, collectifs artistiques, artistes intergénérationnels.
Très bon pour mobiliser localement (événements, billets, appels de projets).
Le public y est plus âgé, fidèle, et souvent engagé dans la communauté.
Permet des publications longues et des interactions plus personnelles.
L’algorithme donne priorité aux groupes et aux commentaires, pas aux pages.
Nécessite une régularité, mais pas forcément du contenu visuel fort.
Moins efficace pour rejoindre de nouveaux publics.
Recommandé si vous travaillez en proximité avec votre milieu ou que vous animez une communauté.
Le bon réflexe : croiser vos objectifs et votre nature
Un petit plan d’action simple
Choisissez UNE plateforme principale (celle où vous publierez régulièrement).
Si vous avez plus de temps : ajoutez UNE plateforme secondaire pour du contenu complémentaire.
Désactivez ou archivez les comptes que vous ne souhaitez plus utiliser.
Harmonisez vos informations (bio, photo, liens, courriel) sur toutes vos présences actives.
Vous avez un doute ? Une hésitation ?
Écrivez-nous : on peut vous aider à faire ce choix stratégique pour votre pratique !