Programme de mentorat culturel

Inspiré du programme du CALQ et de la Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux, Culture Lanaudière souhaite mettre en place un programme de mentorat culturel, ayant pour objectif d’offrir, aux artistes, aux travailleuses et travailleurs culturels ainsi qu'aux gestionnaires du milieu des arts et de la culture, la possibilité de bénéficier d’un transfert d’expérience grâce à l’accompagnement d’un mentor ou d’une mentore.


Qu'est-ce que le mentorat en culture ?+

« Le mentorat ne vise pas d’abord un transfert de savoir-faire, une consultation professionnelle ou le recours direct à une expertise, mais surtout un échange d’expérience, de savoir-être. Il s’agit de l’accompagnement bénévole d’un artiste ou d’un gestionnaire disposant d’au moins deux ans d’expérience professionnelle qui a des acquis à transmettre. Le mentor agit dans le seul but d’aider la personne mentorée à devenir plus compétente, plus rapidement, avec moins de risques et à moindre coût, pour elle et pour son organisme. » (Source : la Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux) Le programme de mentorat culturel s’adresse particulièrement aux artistes, à la relève et au milieu des organismes culturels à but non lucratif et s’adresse aux Lanaudois. Le programme de mentorat culturel de Culture Lanaudière s’adresse particulièrement aux artistes, à la relève, au milieu des organismes culturels à but non lucratif, mais aussi à tous les Lanaudois et Lanaudoises.

Les mentors et mentores+

Les personnes admissibles sont généralement des artistes professionnels ou des travailleuses et travailleurs culturels qui dirigent ou ont dirigé leur carrière, un organisme ou une entreprise du milieu culturel ou des affaires. De façon générale, ils et elles ont plus de 10 ans d’expérience et ont du temps à consacrer à une relation mentorale. Si vous êtes intéressé à partager votre expertise, nous vous invitons à vous inscrire en complétant cette fiche.

Les personnes de tous âges qui désirent être mentorées sont des artistes professionnels ou en voie de professionnalisation ainsi que des gestionnaires qui dirigent un organisme culturel. De façon générale, ces personnes ont au moins deux ans d’expérience professionnelle, n’ont pas nécessairement de formation universitaire, mais veulent consacrer du temps à une relation mentorale. Si le programme de mentorat vous intéresse, nous vous invitons à vous inscrire en complétant cette fiche et en rédigeant une lettre d’intention qui décrit vos défis personnels et professionnels, vos attentes par rapport au mentorat, le profil du guide recherché et/ou le nom du ou des personnes mentores désirées si elles sont connues ainsi que vos valeurs personnelles et professionnelles. Une liste des guides experts ayant participé à la première phase du programme est disponible ici vous vous aider.

Le rôle du mentorat culturel+

La Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux définit bien le mentorat comme étant un accompagnement bénévole d’une personne en évolution par une personne qui a des acquis à transmettre. Le mentor ou la mentore agit de façon désintéressée dans le seul but d’aider la personne mentorée à devenir plus compétente (au sens de la maîtrise professionnelle), plus rapidement, avec moins de risques et à moindres coûts, pour elle et/ou pour son organisme.

À l’échelle sociale, le mentorat favorise l’intégration de la relève, contribue à briser l’isolement des gestionnaires et à renforcer les liens intergénérationnels en privilégiant le transfert des expertises et le maintien de la vitalité des organismes.

Le mentorat repose sur des valeurs qui ont fait leurs preuves : le volontariat, la confidentialité, l’intégrité, l’honnêteté, la souplesse et la réciprocité dans l’engagement entre les deux parties.

Les expertises disponibles +

Les règles d’éthique+

La confidentialité :
L’intégrité :
  • Le conflit d’intérêts peut résulter de tout comportement, action ou engagement qui amène une des parties à se détourner des intérêts de l’autre partie, au profit de son intérêt personnel. Il soulève des notions d’intégrité et de confiance; c’est pourquoi le ou la guide et la personne mentorée conviennent de n’avoir aucune relation contractuelle d’affaires pendant toute la durée de leur relation mentorale.
  • La propriété intellectuelle vise à reconnaître le mérite d’une réalisation en accordant à son auteur ou son autrice le droit exclusif de diffusion et d’exploitation de celle-ci. Les connaissances, les apprentissages et les informations acquis dans le cadre de la relation mentorale ne doivent pas être utilisés de façon déloyale ou au détriment de l’autre partie, ce qui risquerait de placer les parties en conflit d’intérêts ou de porter atteinte à la propriété intellectuelle.
  • De plus, le mentor ou la mentore n’agit que dans l’intérêt de la personne mentorée. Pour sa part, le mentoré ou la mentorée reconnaît que l’autre partie n’agit pas comme tremplin ou porte-parole pour le développement de sa carrière.
L’honnêteté :
  • Les parties collaborent à l’établissement du climat de confiance en communiquant des rétroactions honnêtes et directes. S’il y a désaccord ou mécontentement qui porte atteinte à la qualité de la relation, chaque partie s’engage à s’en ouvrir à l’autre avant toute autre prise de décision.
Le volontariat :
  • La relation mentorale est volontaire et repose sur un principe de non-blâme.
  • Chaque équipe est imputable des décisions qu’elle prend, même si les opinions ou les conseils reçus vont à l’encontre de cette prise de décision.
  • La personne mentorée demeure la seule experte par rapport à sa situation, à ses choix et à ses prises de décision. Elle en est donc aussi la seule responsable.
L’interruption de la relation :
  • Chaque partie peut mettre fin à la relation mentorale pour tout motif qu’elle juge valable (ou sans motif).

Je veux être mentor Je veux être mentoré Voir la liste des mentors et mentores



Restez à l’affût des actualités culturelles en vous abonnant à notre infolettre !


Adhérez à l’infolettre